L'artiste et la technicienne forment un duo qui dresse le portrait tristement banal d’une femme tombant dans le piège tendu par son bourreau très familier, levant ainsi le voile sur les violences faites aux femmes dans le cadre conjugal.

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Dans ce duo d’une pudeur crue, elles retracent les mécanismes oppressifs, en proposant une issue heureuse que les victimes n’ont hélas pas toutes la chance de connaître, celle de renaître de leurs cendres, certes brisées, rompues, mais debout et libérées.

Comme bien souvent dans les violences conjugales, le premier acte se joue dans le théâtre domestique où tout est rose, mais les actes suivants font voir la vie en bleus. C’est ce que À ton Feu expose, en s’adressant aussi bien aux victimes qu’aux témoins, et en rendant hommage aux trop nombreuses victimes de féminicides, par-delà le monde et les frontières.

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Le spectacle s’inscrit dans une période post-MeToo dans laquelle la parole des femmes s’est libérée sur des témoignages aussi nombreux que dramatiquement semblables, les mains sorores se tendent entre les femmes de France jusqu’en Iran, en passant par le Mexique, avec sur toutes les lèvres : « Tu n’es pas seule, et je te crois. »